La Perle de l'Angoumois...

Un rare exemple d'architecture gothique en Charente...

Fondée au 13ème siècle, cette église est l'un des rares édifices d'architecture gothique en Angoumois. Son intérieur, très spacieux, est éclairé par une très belle rosace du 16ème siècle. Une élégante balustrade ajourée et un clocher surmonté d'une flèche octogonale avec quatre clochetons complètent la façade de cet édifice. A voir : la chapelle des Bienheureux, le chevet et ses vitraux. A ne pas manquer : la crèche illuminée de décembre à février. Retrouvez l'histoire de ce site grâce à la signalétique patrimoine.

La Braconne est une vaste forêt domaniale, de près de 5000 ha, qui repose sur du karst parcode rivières souterraines. Le travail des eaux souterraines durant des millénaires a entrainé des effondrements spectaculaires : la Grande Fosse, la Fosse Limousine et la Fosse Mobile. De nombreux chemins et sentiers balisés permettent de découvrir une grande variété botanique mais aussi campagnols, belettes et autres bécasses... Maison forestière restaurée par le Syndicat Mixte d'équipement touristique des forêts domaniales de Braconne et de Bois Blanc, abri forestier de jour équipé d'une cheminée, de tables et chaises, de toilettes. Pas de couchage. Cette maison forestière est le point de départ du jeu interactif "défi forestier en Braconne", réalisable avec votre smartphone (parcours 4km, 12 défis). Un jeu pour toute la famille !

Église Saint-Caprais à Agris.

Église romane du XIIe siècle.

Parmi le riche patrimoine de la commune de Pranzac, il y a l'église Saint-Cybard et sa chapelle Renaissance dont les clefs de voûte en pendentif sont d'un fini remarquable, inscrites à l'inventaire des monuments historiques. Commencée au XIIe siècle en plein art roman, l'église a été agrandie au XVIe, puis restaurée aux XIXe et XXe siècles. Un orgue italien a trouvé sa place au sein de l'église en 2011, grâce à la volonté de l'association «Les secrets de Pranzac», il prend vie grâce au festival "Au gré des arts" organisé chaque année. Retrouvez l'histoire de ce site grâce à la signalétique patrimoine mise en place dans l'ensemble des communes de La Rochefoucauld porte du Périgord.

Église romane de la fin du XIIe siècle.

Eglise du 12ème siècle avec une toiture en lauzes ; sur la façade, les tympans sculptés où sont représentés : à l'ouest, « la vertu», sous les traits de Constantin dont le cheval écrase un gnome accroupi tenant une bourse et à l'est, un cavalier désarçonné, symbole du «vice». Retrouvez l'histoire de ce site grâce à la signalétique patrimoine mise en place dans l'ensemble des communes de La Rochefoucauld porte du Périgord. Demander la clef à la mairie aux heures d'ouverture au public.

Église de Chazelles

L'extérieur : Lbâtie pour l'essentiel en moellons de pierre froide - de petits blocs rectangulaires irréguliers de calcaire - partiellement enduit à l'extérieur. Deux adjonctions postérieures modifièrent au moyen âge le plan élémentaire. Au sud, un étroit réduit s'appuie contre l'extrémité orientale de la nef et la base du clocher. Deux larges passages, un dans la nef et l'autre dans le choeur, y donnent accès. Cette construction fut peut être une chapelle. L'autre adjonction est une petite sacristie moderne construite contre le chevet plat au XIXème siècle. Malgré l'apparente homogénéité de l'édifice une observation sérieuse révèle de nombreuses reprises. La façade occidentale est très sobre. Entièrement recouverte d'enduit, elle est encadrée par deux contreforts plats et percés en son centre d'un portail à trois voussures et d'une fenêtre. Sous la fenêtre, quatre corbeaux témoignent d'un auvent disparu. Ce type de façade correspond à un modèle répandu au XIème siècle. Le clocher actuel malgré son allure très romane, a probablement fait l'objet d'un remaniement complet dans sa partie haute. Il est possible que la forme des ouvertures de ses deux faces ait été conservée mais il semble que même les colonnes qui les divisent aient été changées et renverraient plutôt à la fin du moyen âge. Les deux puissants contreforts qui épaulent le clocher au nord et au sud peuvent eux aussi dater du XVème siècle. L'intérieur : La nef, de plus de 22m de long et 6m de large, est couverte d'un simple plafond. Cependant, deux contreforts plats encadrent la plus ancienne de ses quatre fenêtres, définissant ainsi une première travée qui ne connait pas de suite. A l'intérieur, à l'est des deux fenêtres les plus occidentales, on aperçoit la trace d'une fenêtre en plein cintre murée qui n'est pas visible à l'extérieur. Une ancienne porte à linteau monolithe reposant sur un coussinet qui peut dater du XIème siècle, reste visible bien qu'elle soit obstruée. On constate en tout cas que les parties murées présentent exactement le même type de maçonnerie. Il est donc extrêmement difficile de discerner la construction initiale des reprises qui peuvent être du XVIIème siècle. Quelques éléments mobiliers et décoratifs contribuent à l'intérêt de cette église. Ainsi lorsque l'on entre on découvre à droite un sarcophage et un remarquable décor. Le sarcophage, que l'on peut estimer du XIIème siècle, est placé dans la première niche et ne montre qu'un pan de son couvercle, le reste étant pris dans la maçonnerie. On peut y voir une croix celtique. La sculpture en très faible relief, est caractérisée par une taille « en gouttière » qui dégage des formes et des bourrelets. De part et d'autre de la niche, deux courtes colonnettes aux chapiteaux sculptés portent un arc légèrement brisé qu'épouse une frise aux motifs de petits crochets. On notera pour anecdote les petites têtes humaines aux angles des chapiteaux des colonnettes et la tête barbue en bas à gauche de la frise de l'arc. En somme cette église nous laisse deviner, malgré ses multiples transformations qu'elle fait partie de la vingtaine de témoins des débuts de l'architecture romane dans l'ancien diocèse d'Angoulême. Une histoire de cloches : En 1793, la tradition rapporte que les Jauldois ne voulant pas commettre le sacrilège de descendre leur cloche destinée à être fondue en monnaie de bronze, les Briauds s'en chargèrent. Vexés, les Jauldois s'en vinrent à Brie, s'emparèrent de la cloche et la remontèrent dans le clocher de Jauldes.

Cet édifice, connu dès 1110, fut reconstruit pour la 1ère fois vers le milieu du XIIème siècle et a subi d'autres transformations qui ont modifié son aspect originel. L'histoire de l'église nous révèle que deux prêtres ont laissé un souvenir dans la vie de la paroisse : Jean Vergereau nommé en 1661, est décédé le 2 mai 1708 et a été enterré dans le sanctuaire ; François Faunier du Plessis, arrivé à Mornac le 18 janvier 1778, a été déporté à l'Ile Madame. Il y est décédé le 2 septembre 1794 à la suite de mauvais traitements infligés par les révolutionnaires. Une plaque commémorative lui a été décernée le 28 avril 1929. Le portail est encadré de deux bénitiers datant du XVIIème siècle. Un blason armorié décore le premier étage. Le clocher possède deux cloches. La plus ancienne date de 1564 ou 1584 et la seconde remonte à 1724. Quelques pierres sculptées ou gravées par les Compagnons du Tour de France, vestiges de ces restaurations, apparaissent dans les murs du bourg. La sacristie possède un sol au pavage constitué de ces petites pierres que l'on nomme « Dent de Loup » ou « Coeurs de demoiselles ».

Découverte de la Charente autrement, en montgolfière. Vol libre en ballon. Les horaires de décollage dépendent des horaires du soleil, tôt le matin ou en fin d'après-midi lorsque l'air est calme et stable. Ils varient donc en fonction des saisons.

La forêt de Bois Blanc est implantée sur du karst, proche de la Touvre et de ses sources. Le chêne rouvre, le charme et quelques pins font le bois. Des chemins pédestres et sportifs permettent de rallier la forêt voisine de la Braconne. Les chemins sportifs sont complétés de mobiliers pédagogiques pour enfants et adultes. Animaux acceptés, tenus en laisse. Renseignements : Mairie de Brie au 05 45 69 96 89.

Il est probable que l'église a été construite dans la forêt, pour des motifs de sécurité : il en fut ainsi pour la MACARINE dans la forêt de Boixe dont il ne reste que des ruines ; à Jauldes la forêt recula de 500 ou 600 mètres et avec le temps l'église fut à découvert. Saint Martin de Jauldes a subi de nombreuses restaurations en 1795, 1805, 1826, 1852 et surtout en 1875 : au cours de ces travaux ont été mis à jour sous le crépis, les grosses pierres calcinées, témoins du passé. En 1875, la nef fut couverte d'une voûte d'ogives en briques sans contreforts : elle est plus large que le choeur. Le faux carré porte une coupole sur pendentifs, le chevet carré est voûté d'ogives et éclairé par une fenêtre à l'est, la façade est divisée horizontalement par trois bandeaux, le clocher est rectangulaire : il a été reconstruit et surmonté d'une couverture à quatre pans recouverte de tuiles ; le tabernacle en bois sculpté est du XVIème siècle. De nos jours, la partie la mieux conservée et la plus ouvragée de l'église semble être la façade, avec ses trois bandeaux horizontaux et ses sculptures pluri-centenaires. De plus, cette façade ressemble à celle de Trois Palis, un modèle d'architecture. La façade, en belles pierres calcaires, avec sa diversité de frises et de colonnettes, ses symboles entremêlés et sa profusion décorative, contraste fortement avec la nef romane, primitive et sombre.

Creusées par les eaux souterraines, situées en lisière de la forêt domaniale de Bois-Blanc, les grottes du Quéroy furent découvertes en 1892. Préservées dans leur état naturel elles offrent au regard de magnifiques concrétions calcaires : stalactites, stalagmites et draperies. Elles furent un habitat Néolithique. Sur place : minigolf et sentiers balisés en forêt

Église du XIe siècle à l'architecture simple, presque austère. La façade, le clocher carré ainsi qu'à l'intérieur, les chapiteaux de la nef et deux fragments de fresques illustrant une crucifixion (XVe siècle) représentant Sainte Barbe et la tour du XIVe siècle sont à découvrir. En cas de fermeture, possibilité de se procurer la clef à la mairie. Retrouvez l'histoire de ce site grâce à la signalétique patrimoine mise en place dans l'ensemble des communes de La Rochefoucauld Porte du Périgord.

L'église Sainte-Marie-Madeleine est bâtie au sommet d'un promontoire dominant les célèbres résurgences, berceau de la Touvre. Cette ancienne chapelle du château de Touvre aujourd'hui dispfut par la suite rattaché à l'évêché d'Angoulême. Le plan en croix latine qui fut adopté dans sa conception architecturale d'origine est aujourd'hui amputé du bras nord du transept. La nef se divise en trois travées, et se prolonge par un chevet plat. Les parties plus anciennes se trouvent dans la nef et le bras sud du transept qui datent du début du XIIe siècle. Le choeur est plus tardif. La façade est épaulée de deux contreforts en glacis. Ils encadrent un portail à deux voussures plus étroit que les arcades placées de part et d'autre du portail central. Seules les voussures supérieures sont décorées ainsi que les chapiteaux des colonnettes placés à la retombée des arcs. A l'étage, une étroite fenêtre est placée sous un grand arc en plein cintre reposant sur des colonnes. Le rôle défensif de cette église est attesté par la présence d'une bretèche au sommet de la façade et rappelle le rôle de protection des églises en période de troubles, notamment pendant la guerre de Cent Ans. Inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en 2018.

La petite église paroissiale Saint-Médard de Ruelle est située au bourg, au bord de la Touvre. C'était un ancien prieuré de l'ordre de Cluny, elle est mentionnée dès 1080. L'église Saint-Médard présente un plan fort simple : une nef unique dotée de deux chapelles latérales et d'un chevet plat. Sa façade est d'une grande sobriété. L'ensemble en pierre de taille est renforcé par deux contreforts latéraux. La porte à arc segmentaire est surmontée d'une baie en arc légèrement brisé. Le clocher carré couronné d'une flèche conique couverte d'ardoise s'élève au sud sur la troisième travée de la nef.

Eglise romane Sainte Eulalie dans le bourg de Champniers.