Ce petit musée situé dans la cave de la maison Eclusière 62, est un véritable petit cabinet de curiosités. En effet Alain Denuit, son créateur et éclusier pendant 30 ans a réuni une collection unique d'objets personnels, de documents historiques relatant la vie du Canal et des cadeaux souvenirs de centaines de touristes. C'est ainsi que les visiteurs pourront découvrir pêle-mêle que Mickael Douglas et Catherine Zeta Jones s'y sont arrêtés, que des ingénieurs à l'origine de la fusée Saturne ont laissé une dédicace, qu'une petite fillette de 12 ans y a été tuée en avril 1944, que des avions Mustang ont laissé des impacts de balles, que de nombreuses bouteilles de vin millésimées ont été données par les équipages des péniches, qu'une crèche de Noël faite maison y trône en guise de message de paix aux générations futures, et mille autres découvertes. Une authentique mémoire d'éclusier, ambassadeur du canal de Bourgogne. La Maison Eclusière 62 est également le siège d'une association d'artistes sculpteurs, peintres, photographes, et qui travaillent en plein air et exposent leurs oeuvres de Juin à Septembre. Les visiteurs pourront découvrir les statues géantes en pierre de comblanchien et la palissade multiculturelle peinte par des artistes anonymes et des écoliers de Dijon. Un échiquier géant est accessible gratuitement aux amateurs. Don libre pour l'entretien du Musée.

Dessiné au XVIIe siècle par un élève de Le Nôtre, le parc à la française aligne perspectives, allées rayonnantes et parterres symétriques. Traversé par une vaste avenue ombragée de tilleuls, promenade favorite des Dijonnais, il compte quelque 6 000 arbres feuillus, un temple d'Amour du XVIIe s. et des vestiges de la voie romaine Agrippa. De nombreux espaces de jeux (dont une aire accessibles aux handicapés) et des enclos animaliers ont été aménagés pour la joie des tout-petits. Pendant les vacances scolaires, possibilité de balades avec des ânes ou en rosalies. En été : parcours dans les arbres, proposé par l'association Arborescence.

L'école de danse Mansouri Dijon donne des cours de danses de société depuis plusieurs années comme le Rock, Salon (Valse, Paso doble, Tango)...

Située au sud de l’agglomération dijonnaise, Chenôve, avec son vieux bourg paisible et son centre dynamisé par la diversité culturelle est une commune où le vivre ensemble n’est pas un concept mais bien une réalité en mouvement. Soucieuse d’apporter pour ses 15 000 habitants une vraie qualité de vie, la ville n’a de cesse d’évoluer en proposant un large choix d’infrastructures sportives, qui la positionne en 1999 comme la 1ère ville la plus sportive de France. Toujours dans cette dynamique, munie d’ambition et de détermination, la ville a commencé depuis quelques années à se recomposer : rénovation de nombreux quartiers, construction d’un futur centre culturel et de rencontres, le Cèdre, création d’un espace public de nature en ville, le Parc Urbain, Création d’une ligne de tramway… « Chenôve en Bourgogne, ville Energisante », une devise qui habille parfaitement l’image de cette commune. Chenôve, richesse culturelle mais aussi richesse du patrimoine, avec la présence de vignes centenaires et des célèbres Pressoirs des Ducs et de Bourgogne faisant de la célèbre Fête de la pressée un moment unique et convivial où chaque année bonne humeur, partage et gaité sont au programme. Chenôve organise également de nombreux événements tel que le marché dominical, le carnaval ou encore le festival de films documentaires… Un programme enrichissant tout au long de l’année pour satisfaire petits et grands.

Au sud de Dijon, Chenôve est le premier bourg vigneron de Côte-d'Or. Les pressoirs des ducs de Bourgogne au coeur du vieux bourg, sont entièrement reconstruits dès 1400. Ils font l'objet, au cours des siècles d'un perpétuel chantier et fonctionnent sans interruption jusqu'en 1926 ! Ils sont inscrits à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1934. Des pressoirs à contrepoids mobile, autrefois très répandus dans l'Est de la France et en Europe du Nord, il ne subsiste plus, in situ, que les deux pressoirs de Chenôve, qui comptent parmi les pièces les plus remarquables.

Installé dans le cloître du Monastère des Bernardines édifié à la fin du XVIIe siècle, le Musée de la Vie bourguignonne présente un patrimoine ethnographique rural collecté à la fin du XIXe siècle par le folkloriste Perrin de Puycousin. Mobilier, équipements domestiques, costumes régionaux sont à voir dans leur contexte d'utilisation. Onze commerces dijonnais (pharmacie, épicerie, boucherie, etc...) sont reconstitués au premier étage. Une nouvelle présentation met en valeur la richesse du patrimoine lié à la moutarde en évoquant ses origines, la fabrication, le rôle déterminant de Dijon. Sont également à découvrir, les savoir-faire liés à la pierre, la terre et le bois. Enfin, les cimaises donnent vie aux hommes de la Bourgogne avec notamment des photographies d'auteur, comme celles de Janine Niepce ou de Rajak Ohanian.

L'église du Monastère des Bernardines, édifice de la fin du XVIIe siècle, à l'architecture originale et classé Monument Historique, accueille les collections du Musée d'Art sacré. Oeuvres d'art, sculptures, peintures, textiles et orfèvrerie datant du 12e au 20e siècle, d'une richesse exceptionnelle de par leur qualité de conservation et leur originalité, retracent l'évolution des pratiques religieuses au cours des siècles. La présentation donne à voir la diversité des objets cultuels tout en apportant les clés de lecture de leur iconographie et leurs fonctions. Les collections évoquent aussi le quotidien des communautés féminines appartenant à différentes familles spirituelles, notamment les Cisterciennes et les Carmélites.

Construit par Simon Viard, tabellion (une sorte de notaire) en 1541, l'hôtel de Samerey comporte une façade typique de la première Renaissance française. Elle a gardé ses enduits d'origine, nettoyés, fixés et restaurés il y a cinq ans. Une étude des pigments a montré qu'à l'origine, tous les entourages de fenêtres ainsi que les corniches étaient enduits en rouge, ce que la restauration a cherché à évoquer plus discrètement sur les fenêtres du premier étage. La façade comporte deux styles assez différents et la triple fenêtre au premier étage à droite correspondait sans doute à la pièce d'apparat d'une maison dont on trouve les vestiges dans la seconde cour à l'arrière de l'hôtel. Deux des cartouches de la façade portent une devise qui peut donner lieu à plusieurs interprétations : ' A suffisance ' ' Lors suffira '. Edme Lamy de Samerey, procureur à la Chambre des Comptes, rachète l'hôtel en 1700 et entreprend plusieurs aménagements dont la construction du pavillon le long de la rue formant aile en retour qui abrite un escalier permettant un accès plus noble aux étages, et probablement une modification du toit pour créer un brisis. De cette époque date le bâtiment perpendiculaire au corps de bâtiment principal situé au fond de la cour principale, qui servait d'écurie mais qui, surmonté d'un grenier à foin, masquait la triple fenêtre sculptée à feuilles d'acanthe et têtes de lion du premier étage. La restauration a permis, en reculant la façade du premier étage de remettre en évidence cette triple fenêtre et de la restaurer. Vendu comme bien national à la Révolution, l'hôtel fut occupé au XIXème siècle par un vinaigrier puis par des marchands de vin utilisant les vastes caves situées sous l'immeuble et l'actuelle cour arrière qui à l'époque était un hangar couvert. Classé à l'inventaire des monuments historiques en 1946 et acquis par la Ville de Dijon en 1947, l'hôtel fut en partie occupée par les bureaux de la conservation des bâtiments de France jusqu'au milieu des années 70 puis vendu en 1975 à des particuliers qui ont entrepris de le restaurer et de le mettre valeur en aménageant le jardin.

Hôtel particulier des XVIe - XVIIe - XVIIIe adossé au sud-est du castrum gallo-romain, dont subsiste une élévation aérienne. Visite de la cour, de la tourelle d'escaliers, du puits à coquille et du mur gallo-romain.

A deux pas de Dijon, au kilomètre zéro de la route des grands Crus, le Château de Marsannay vous accueille au coeur des vignes pour une expérience inédite dans un cadre propice à la détente et à la découverte. Le Château accueille les clients toute l'année pour faire découvrir la richesse de ses terroirs. La visite guidée commence par une exposition de profils de terroirs permettant aux visiteurs d'appréhender les Climats de Bourgogne. Elle se poursuit dans les caves voûtées de style cistercien, avant une dégustation des vins du domaine, au sein d'un espace offrant une vue magnifique sur les vignes.

Bâti par Thomas Berbisey, greffier civil au Parlement, homme de confiance de Louis XI (début XVIè siècle). Il renferme une petite cour avec une galerie de bois sculpté liant les bâtiments selon un dispositif analogue à l'hôtel Chambellan situé rue des Forges. Ces deux demeures, d'esprit encore médiéval par cette alliance de la pierre et du bois, ébauchent la lignée des hôtels particuliers.

Cour, fronton, grand escalier avec rampe remarquable.

Un lieu d'exception pour célébrer l'art de vivre à la française La Cité internationale de la gastronomie et du vin se déploie autour de 1 750 mètres carrés d'espaces d'exposition donnant les clés pour comprendre le « Repas gastronomique des Français » qui, en 2010, entrait sur la Liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité. Loin d'un label qui figerait les savoir-faire uniques du pays de la « bonne chère », l'Unesco reconnaissait ainsi la valeur exceptionnelle d'une tradition millénaire qui contribue au renforcement des liens sociaux : l'art de mettre les petits plats dans les grands, de sélectionner les bons produits, de les accompagner du vin idéal, mais aussi la convivialité qui caractérise le repas festif, les rituels attachés à celui-ci et aux moments importants de la vie...

Datant des XVe et XVIe s., son portail dont la composition sculptée a pour thème le Jugement Dernier, est un étonnant mélange de gothique flamboyant et d'ornements Renaissance. Elle est riche de nombreuses oeuvres d'art, tableaux des XVIe et XVIIe s., une belle Mise au Tombeau en pierre du XVe s. et une gracieuse chaire à prêcher du XVIIIe s.

Cour pavée avec belle façade. Deux escaliers avec rampes en fer forgé.

Dans le transept de l'église désaffectée Saint-Etienne, exposition des moulages des oeuvres sculptées de François Rude (1784-1855), un des maîtres de l'Ecole romantique qui s'exprima dans des grandes compositions à caractère historique comme le Départ des Volontaires plus connu sous le nom de la Marseillaise dont on peut voir ici le monumental moulage.

Hôtel construit vers 1640 pour la famille Bouhier de Savigny. Le plus célèbre de ses membres fut Jean Bouhier (1673 - 1746), Président à mortier au Parlement et bibliophile célèbre, entré en 1727 à l'Académie Française. Portique ajouté vers 1785 par le nouveau propriétaire, Jean-Vivant Micault de Corbeton, Premier Président au Parlement.

Tout le charme d'une collection particulière, exposée dans le bel hôtel Lantin du XVIIe siècle, demeure familiale de Jeanne et son frère Maurice Magnin, amateurs d'art éclairés. L'association des peintures offrant un vaste panorama des écoles étrangères (Flandres, Hollande, Italie, Grande-Bretagne...) et françaises du XVIe au XIXe siècle, des sculptures, des meubles et des objets d'art, rehausse le caractère intime de ce musée très particulier créé en 1938, devenu musée national en 1947. Gratuit pour les moins de 26 ans citoyens ou résidents de longue durée d'un État membre de l'UE, professeurs et conférenciers avec un "pass éducation", demandeurs d'emploi, personnes handicapées avec un accompagnateur, les membres de la Société des Amis des musées de Dijon et Amis du Louvre, pour les détenteurs d'une carte professionnelle (ICOM, ministère de la Culture, journalistes...) et pour tous les visiteurs le premier dimanche de chaque mois.

300 vélos, vélos électriques en location, une dizaine de guides pour vos découvertes en vélo ou à pied, une équipe logistique disponible 7 jours/7.

L'ancienne capitale des ducs de Bourgogne, blottie dans un écrin de verdure, offre au voyageur l'image reposante de ses clochers dressés et de la blancheur de la pierre mariée aux tuiles colorées. Son centre historique entièrement préservé se parcourt aisément à pied, offrant le charme de ses ruelles pour une flânerie entre monuments historiques, boutiques et hôtels particuliers. Parmi la demi-douzaine de musées que compte la ville, celui des Beaux-Arts est d'envergure européenne. D'église en hôtel particulier, on revit l'histoire ciselée dans la pierre, du premier âge roman au néo-classicisme tandis que l'animation des halles ramène le promeneur à la réalité d'une ville bien vivante où il fait bon vivre. Car Dijon ne manque pas d'air avec ses nombreux jardins et parcs arborés où l'on peut se ressourcer après une journée passée dans les musées. L'Office de Tourisme de Dijon propose différentes visites guidées pour individuels (1h30). Dijon est classée depuis 2008 Ville d'Art et d'Histoire. L'inscription des climats du vignoble de Bourgogne au patrimoine mondial de l'Unesco récompense l'engagement de tout un territoire. Le secteur sauvegardé est désormais inscrit sur la prestigieuse liste des sites à valeur universelle exceptionnelle ! Une chance sans précédent pour le tourisme et le commerce.