Nous vous proposons de découvrir les combats en Picardie en visitant les principaux sites où de nombreux pays du Commonwealth furent engagés dont les Australiens, Britanniques, Canadiens, Néo-Zélandais, mais aussi Sud-Africains, Français et en 1918 les Américains. Nous organisons également des visites privées et des pèlerinages pour toute la famille, les officielles et les scolaires.

Samedi et dimanche : - A 14h30 et à 16h : Visite guidée « Le toueur : une drôle de locomotive », réservation obligatoire Au : 03. 23. 09. 37. 28 - De 14h à 17h : Visite libre sans réservation Tarif : gratuit Mesures Covid : Pass sanitaire et port du masque obligatoire Contact pour plus d'informations : 03. 23. 09. 37. 28

Avec 1204 tombes, le cimetière britannique de Bellicourt est le plus grand du Vermandois. La majorité des soldats sont tombés lors de la bataille du canal de Saint-Quentin du 29 septembre au 8 octobre 1918. Ce cimetière avait, à l'origine, 73 corps. Après la guerre, y ont été enterrés de nombreux soldats retrouvés sur les champs de batailles et y ont été transféré 247 soldats provenant des 8 cimetières : - carrière de Bellicourt (35 soldats) - route de Nauroy de Bellicourt (21) - britannique de Bellenglise (48) - chemin de fer de Joncourt (22) - britannique de Magny-la-Fosse (37) - britannique du Mont-Saint-Martin de Gouy (38) - Sievier de Beaurevoir (31) - Melbourne de Montbrehain (15).

Situé à Bellenglise, théâtre de la victoire de la 46ème division, le cimetière de la Baraque regroupe un peu plus de 60 tombes parmi lesquelles 55 soldats sont identifiés. Tous les soldats y reposant ont été tués entre le 29 septembre et le 8 octobre 1918 pendant l'assaut de la ligne Hindenburg. Un mémorial spécial y a été érigé en mémoire d'un soldat inconnu et un autre mémorial mentionne le nom d'un soldat britannique enterré autour de l'église et dont la tombe n'a jamais été retrouvée. On y trouve également 3 corps qui ont été transférés du cimetière de l'église de Ponen 1925.

Recueillez-vous dans ce cimetière, joliment aménagé. Il rend notamment hommage aux soldats ayant combattu sur le site même du cimetière à partir du 24 septembre 1918 lors de la bataille de la ligne Hindenburg. 1844 combattants y reposent en paix dans un cadre verdoyant.

L'association War and Memory vous propose son week-end d'inauguration les 30 Avril et 1er Mai !

Hargicourt fût occupée par les allemands depuis 1914 jusqu'à sa reprise par les anglais en avril 1917. Avec l'offensive allemande du 21 mars 1918, elle a de nouveau été occupée avant d'être libérée par les australiens le 18 septembre 1918. L'extension du cimetière communal d'Hargicourt a été créé en août 1917 et des soldats britanniques et australiens y ont aussi été enterrés en janvier, septembre et octobre 1918. 73 soldats de l'armée de l'Empire britannique y reposent dont 61 du Royaume-Uni (dont 5 inconnus) et 12 d'Australie. Cette extension britannique est à l'écart du cimetière communal car entre ces deux lieux, se trouvait une extension allemande de 177 tombes, déplacée après guerre.

Le cimetière communal de Berthaucourt est un lieu où sont inhumés, à proximité des civils, 70 soldats du Commonwealth (dont 3 inconnus) tombés lors de la première Guerre Mondiale. La grande majorité des soldats y reposant sont décédés lors des combats du 24 septembre 1918 ayant permis la libération du village. Ils appartenaient essentiellement au 1er régiment des Northamptons et au 2ème régiment du Royal Sussex.

Le cimetière britannique de Sequehart n2 est la dernière demeure de 62 soldats des armées britanniques (dont 4 inconnus). Ce cimetière a été créé le 10 octobre 1918 par les 1er et 6ème bataillons des Sherwood Foresters. C'est-à-dire une semaine après la libération du village le 3 octobre 1918 par les 5ème et 6ème bataillons du régiment Royal Scots et le 15ème bataillon de Highland Light Infantry après 3 jours de combats. L'ensemble des combattants reposant dans ce cimetière sont tombés durant les 10 premiers jours d'octobre.

Le cimetière britannique de Sequehart n1 est un petit lieu de recueillement où 56 soldats des armées britanniques y sont enterrés (dont 2 inconnus). Ce cimetière a été créé le 10 octobre 1918 par les 1er et 6ème bataillons des Sherwood Foresters. C'est-à-dire une semaine après la libération du village le 3 octobre 1918 par les 5ème et 6ème bataillons du régiment Royal Scots et le 15ème bataillon de Highland Light Infantry après 3 jours de combats. L'ensemble des combattants reposant dans ce cimetière sont tombés durant les 8 premiers jours d'octobre.

Le cimetière allemand de Maissemy regroupe 30. 478 soldats. 15. 000 sont regroupés dans 2 fosses communes. Les 15. 478 autres (dont 54 inconnus) sont enterrés sous des stèles souvent gravées sur les deux faces du nom de 4 ou 5 combattants repartis autour. Nombreux sont ceux décédés lors des 3 batailles de la Somme de juin à novembre 1916 et au printemps et à l'été 1918. Ce cimetière allemand (le deuxième de la première guerre mondiale après Neuville-Saint-Vaast près d'Arras qui regroupe près de 45. 000 tombes) a été créé en 1924 par les autorités militaires françaises qui l'ont concédé aux allemands en 1929. En 1935, le mémorial a été inauguré. Les stèles actuelles, en granit belge, datent de 1972.

L'extension du cimetière communal de Beaurevoir regroupe 96 tombes de soldats (dont 14 inconnus) de l'Empire britannique. Ces soldats ont été tués entre le 3 et le 5 octobre 1918 lors de l'attaque de la commune par la 2ème division australienne et la prise du village par la 25ème division britannique.

L'Unicorn Cemetery, un des plus grands du Vermandois, regroupe 1008 tombes (409 inconnus) 925 britanniques (389 inconnus), 78 australiens (18 inconnus), 4 indiens (1 inconnu) et 1 canadien inconnu. Créé après la libération de Vendhuile le 30 septembre 1918, du nom de l'emblème de la 50ème division, première division qui y enterra des soldats, y ont été inhumées des victimes des batailles et des cimetières suivants: - 110 du cimetière britannique de la Paurelle du Ronssoy - 67 du cimetière britannique de la Basse-Boulogne de Lempire - 119 du cimetière britannique de Lempire - 7 de l'extension du cimetière communal de Lempire - 6 de l'extension du cimetière communal de Vendhuile

Le cimetière de la Ferme de Guizancourt est un espace commémoratif où reposent 140 soldats britanniques (dont 5 inconnus) décédés lors de la première Guerre Mondiale. L'ensemble de ces hommes sauf un sont morts lors des premiers jours d'octobre 1918. Ils sont tombés pendant les combats ayant permis la libération des communes de Le Catelet et de Gouy le 3 octobre 1918 par le 6ème Royal Inniskilling Fusiliers et le 4ème King's Royal Rifle Corps et la sécurisation de la Ferme de Guizancourt le 5 octobre par le 11ème Sherwood Foresters et le 1st/8th Royal Warwicks (25ème Division).

À Beaurevoir, longtemps occupé par les allemands car situé à l'est de la ligne Hindenburg, la 2ème division australienne mena une attaque le 3 octobre 1918. Deux jours plus tard, c'est le 5 octobre, par la 25ème division, qu'elle sera prise. Ainsi, le cimetière britannique de Beaurevoir regroupe 290 soldats (dont 46 inconnus). Une importante majorité des soldats qui y reposent sont décédés lors de l'assaut de la commune au début d'octobre 1918. Des mémoriaux spéciaux pour 4 soldats que l'on pense être enterrés à cet endroit y sont également dressés. Après l'armistice, 70 tombes provenant de l'extension allemande du cimetière communal y ont été transféré.

Le cimetière britannique de Montbrehain est un espace commémoratif où reposent 89 hommes des armées du Commonwealth. 86 de ces soldats (dont 9 inconnus) sont de nationalité britannique. Les 3 autres soldats sont de nationalité australienne. Lors de ces combats qui ont eu lieu du 3 au 5 octobre 1918, ce sont 3 bataillons des Sherwood Foresters de la 46ème division britannique qui ont lancé l'assaut sur le village. Puis, les 21ème et 24ème bataillons d'Infanterie Australienne ont pris le relais. Au final, c'est lors de ces combats que se sont sacrifiés les hommes reposant dans ce lieu de mémoire.

Le cimetière militaire britannique de Vadancourt possède 760 soldats (dont 214 inconnus). On y compte 735 Britanniques (dont 212 inconnus), 11 Australiens (dont 2 inconnus), 7 Canadiens et 7 Indiens. Ils y ont été enterrés d'août 1917 à mars 1918 puis en octobre et novembre 1918 par les 5ème, 47ème et 61ème postes d'évacuation sanitaires. Après l'armistice, 4 français, 31 américains et 28 allemands ont été transférés alors qu'ont été ajoutés à celui-ci, ceux de l'extension du cimetière de l'église de Vendelles (36 britanniques) et du château de Vadencourt (9 britanniques et 6 canadiens). Les noms de 5 cavaliers Indiens dont les corps ont été incinérés sont inscrits sur un mémorial.

Le cimetière de Chapelle est le lieu de sépulture de 622 soldats britanniques dont 360 d'entre eux sont identifiés. Les 262 autres demeurent inconnus. Des mémoriaux spéciaux y ont été érigés pour 17 soldats que l'on suppose enterrés à cet endroit et pour 4 soldats enterrés dans le cimetière communal d'Holnon dont les tombes ont été détruites par un obus. Les soldats reposant dans ce cimetière, créé après l'armistice, ont été tués en 1917 et 1918 lors de batailles qui ont eu lieu à l'ouest de Saint-Quentin. La plus marquante de ces batailles étant celle ayant eu lieu dans le village et le bois d'Holnon entre la 6ème division britannique et l'armée allemande du 14 au 19 septembre 1918.

Le cimetière britannique de Brancourt-le-Grand est un petit cimetière regroupant 41 tombes de soldats britanniques. 3 de ces soldats sont morts en mars 1918 et avaient été enterrés dans un cimetière militaire allemand dont les 168 tombes ont été transférées à la suite de la guerre. 40 des tombes de ce cimetière sont identifiées. La dernière tombe est un mémorial spécialement érigé pour un soldat dont on suppose qu'il a été enterré dans le cimetière allemand. Ce cimetière possédait également la tombe d'un américain qui a été transféré par la suite.

La Société académique vous invite à découvrir le cimetière Saint-Jean à Saint-Quentin lors d'une visite guidée gratuite le samedi 9 avril à 15 heures. RDV devant le cimetière, rue Georges Pompidou.