Sauvegarde des pêcheries du village et mise en valeur du site.

Terra Aventura est une chasse aux trésors inspirée du géocaching.

Entre Angoulême et Cognac, la géoferme s'établit sur les rives de la Charente, au bord de l'écluse de Mosnac-Saint-Simeux, où elle offre une vue imprenable sur ce village plein de caractère.

Bienvenue dans le réseau des Villages de Pierres et de Vignes à la découverte des charmes discrets de l'Ouest Charente. Neuf communes se rassemblent autour d'un patrimoine commun dessiné au fil du temps par la culture de la vigne.

Situé dans un cadre relaxant en bord de fleuve Charente, le Pub des Gabariers est l'endroit idéal pour lâcher prise, passer un moment convivial et agréable et écouter de la musique

Eglise St Orient de Sireuil en Charente.

Sireuil, « Un si joli village »... Le film avec Jean Carmet et Victor Lanoux y fut tourné en 1978. Longtemps connu pour ses tanneries et ses forges, qu'Emile Martin rendirent célèbres en y inventant les aciers Martin, Sireuil s'établit en terrasse surplombant le fleuve dès l'antiquité. Lovée dans une des boucles de la Charente, l'église Saint-Orient est bâtie à proximité d'une fontaine éponyme. Ses eaux étaient réputées pour ses vertus curatives et protectrices et appréciées des pèlerins qui retrouvaient confiance et force. Son architecture a l'aspect de ces prieurés que développèrent au milieu du XIIe siècle des ordres austères. Parmi eux, les chanoines réguliers de Saint Augustin qui s'établirent à l'abbaye de La Couronne et dont dépendait l'église Saint-Orient. Sa forme et sa sculpture rappelle l'influence de cette dernière, avec son chevet plat percé d'un triplet. Le prieuré Saint-Orient se maintient jusqu'au milieu du XVe siècle, puis disparu. Son église devient uniquement paroissiale. A cette période, une longue chapelle fut édifiée le long du mur nord de la nef. Deux phases de construction successives se traduisent par des différences visibles. A l'est le chevet plat percé d'un triplet, ensemble de trois baies symbolisant la Sainte-Trinité, correspond aux travaux menés dans les premières décennies du XIIe siècle. La partie occidentale de l'édifice est plus tardif. Le portail présente un décor géométrique en damier, de pointes de diamants, de festons, des motifs développés dans la seconde moitié du XIIe siècle. A l'extérieur, l'église est contrebutée par des contreforts. L'un d'eux, placé sur l'angle oriental de la chapelle, porte le blason sculpté de la famille Saint-Hermine. Un des chapiteaux de l'abside représente un lion se mordant les pattes, probablement symbole d'un vice, l'envie. En 1903, des restaurations furent menées. Le auvent qui abritait le portail occidental est supprimée et la clocher est reconstruit. Inscription sur la liste supplémentaire des Monuments Historiques en 1925.

Classée Monument Historique en 1840, l'église est particulièrement bien mise en valeur depuis les restaurations entreprises en 2017.

Eglise romane St Pierre de Nersac.

L'église Saint-Cybard de Roullet-Saint-Estèphe fut bâtie au cours du XIIe siècle à l'emplacement d'un édifice plus ancien dont il reste des traces à la base des murs. Cette première construction dépendait de l'abbaye de Saint-Cybard qui lui donna son vocable. Au milieu du XIIe siècle, elle est reconstruite et rattachée à la cathédrale Saint-Pierre. Comme de nombreuses autres églises, Saint-Cybard fut influencée par le modèle de la cathédrale d'Angoulême et son système de voutement « à file de coupoles ». Ses qualités architecturales, entièrement en pierre de taille, sont indéniables. Elle fut classée dès 1840 sur la première liste des monuments historiques et restaurée par l'architecte Edouard Warin sous la responsabilité de Paul Abadie Fils de 1873 à 1878. Les travaux portent sur la reconstruction du clocher endommagé par la foudre en 1872, en y ajoutant des clochetons aux angles. La façade très largement remaniée reprend la répartition tripartite de celle de la cathédrale. Des vitraux signés Edouard Dideron sont mis en place dans les sept baies de l'abside. Le vitrail représentant Sainte-Cécile, est une création de l'atelier Da au début du XXe siècle. Les sculptures des chapiteaux à l'extérieur comme à l'intérieur de l'édifice offrent une grande diversité de thèmes (feuilles d'acanthes, palmettes, oiseaux buvant dans un calice évoquant l'Eucharistie....). L'église est particulièrement bien mise en valeur depuis les restaurations entreprises en 2017. Classée Monument Historique en 1840

La flèche conique couverte d'écailles de pommes de pin qui s'élève au-dessus du clocher carrée se repère de loin. Elle domine un petit édifice roman situé au coeur du bourg. Sa façade se divise en trois étages : Au sommet, dans le mur pignon triangulaire, le Christ en majesté est entouré du tetramorphe (ensemble des quatre représentations symboliques des évangélistes : le taureau de Saint-Luc ; l'aigle de Saint-Jean ; le lion de Saint-Marc ; l'ange de Saint-Mathieu). Ce thème est directement inspiré de la cathédrale Saint-Pierre d'Angoulême. L'espace central, entre le pignon et le portail, est occupé par de hauts reliefs modernes représentant le Christ entouré de la Vierge et de Saint-Jean. Au rez-de-chaussée, la sculpture faite de rinceaux et d'animaux est présente sur les voussures du portail. Restaurée en 1891 siècle, la petite église Notre-Dame a fait l'objet de profondes modifications. Une abside en hémicycle a remplacé un chevet plat et la nef fut voutée. A l'intérieur, l'édifice se compose d'une nef unique, scindée en trois travées. Les murs de la nef sont plaqués de grandes arcades brisées. Le mur sud de la nef est percé de trois baies, tandis que le mur nord est aveugle. Dans le prolongement de la nef, une travée sous clocher mérite que l'on s'y attarde. Les colonnes disposées dans cet espace sont tous dotés d'un riche programme sculpté qui se développent dans les chapiteaux. Ils sont tous historiés et représentent les thèmes fréquemment déployés à proximité du sanctuaire : le péché originel et la lutte entre le Bien et le Mal. L'abside en hémicycle a remplacé un chevet plat au XIXe siècle. Elle est voûtée en cul de four. Classée Monument Historique en 1886. Ouverte tous les jours de 9h à 17h30.

Eglise Notre Dame de Trois Palis dans le bourg, située près d'une chocolaterie artisanale.

Une première église romane existait dans la première moitié du XIIe siècle avec une nef unique de deux travées carrées vraisemblablement couvertes de coupoles sur pendentifs, contrebutés à l'extérieur par d'épais contreforts.

Ancienne vicairie perpétuelle relevant du chapitre cathédral d'Angoulême en 1110, l'église Saint Saturnin est attribuée plus tard à l'archidiaconé et liée à un prieuré conventuel. Une première église romane existait dans la première moitié du XIIe siècle avec une nef unique de deux travées carrées vraisemblablement couvertes de coupoles sur pendentifs, contrebutés à l'extérieur par d'épais contreforts. Du choeur, plus étroit qui faisait suite à cette nef, rien n'a subsisté. Suite aux agrandissements de l'édifice vers l'ouest, à la fin du XIIe siècle, la façade romane est reprise. Un nouveau portail à quatre voussures est cantonné de deux étroites arcades aveugles. Les tympans sculptés de la façade primitive sont remployés et repositionnés au-dessus du Rez-de-chaussée. Le premier groupe sculpté, au nord, représente deux personnages, un saint et un évêque. Les sculptures du tympan sud, figurent le Christ encadré par la Vierge et Saint-Jean. La finesse de la sculpture, le plissé des vêtements, la qualité d'exécution rappelle le style des ateliers de sculpteurs qui ont travaillé sur la façade de la cathédrale d'Angoulême vers 1122. L'église semble avoir assez souffert pendant la guerre de cent ans entrainant au XVe siècle de profonds remaniements : le choeur à chevet plat, la coupole de plan ovale sur pendentifs sur laquelle s'élève un clocher polygonal, les deux travées orientales vouté. L'ensemble a été restauré vers 1870 puis en 2010. Les restes du prieuré, très remaniés, aux XVe, XVIe, et XVIIe siècles se déploient au sud, autour de l'emplacement rectangulaire du cloître disparu. Classée Monument Historique en 1973.

Entre Angoulême et Cognac, au coeur d'un bourg de caractère, l'Abbaye Saint Etienne de Bassac s'impose au regard du visiteur par son architecture imposante émergeant au milieu des vignes. Depuis sa fondation au XIe siècle et jusqu'à nos jours, ce grand site bénédictin a traversé mille ans d'une histoire désormais inscrite dans la pierre. Les styles gothique, baroque et classique s'y côtoient harmonieusement rappelant l'alternance d'épisodes douloureux et de moments glorieux. L'abbaye est un lieu de spiritualité dédié à Sainte Thérèse de Lisieux et est donc le cadre privilégié pour se ressourcer et méditer. Toute l'année, accès libre à l'église abbatiale, au cloître et aux jardins de l'Abbaye . Visite "Mille ans d'histoire" : 5 EUR - durée : 1h00 Visite Abbaye et Village : 6EUR - durée 1h30 Livret-Guide de visite libre disponible en français et anglais : en vente sur place Accueil/point Info et Magasin-Librairie : 5 EUR

A quelques minutes d'Angoulême, le Moulin de la Courade (1641) conserve sur un site unique toutes les traces de la vie industrielle papetière de l'Angoumois. Dans l'ancienne usine, on retrouve des témoignages matériels de l'activité papetière d'antan. L'architecture des bâtiments est exemplaire, les longères ouvrières, l'imposant château patronal et les étendoirs se côtoient... Le grand canal de la Boëme conduit l'eau industrieuse. De l'autre côté du château, il y a le parc à l'anglaise, le cèdre amputé par la tempête, il y a "la petite folie, les magnolias et les séquoias qui tutoient les cieux" (Charente Libre 20/09/2008). Visite guidée uniquement sur rendez-vous, 1h, en dehors des "Journées du Patrimoine" et des "Rendez-vous au jardin". Groupes acceptés (70 personnes maximum).

Au XIIe siècle des habitats se sont fixées autour de l'église dédiée à Saint Pierre pour constituer le bourg de Linars. Plusieurs campagnes de travaux et de restaurations se sont succédées du XIIe au XIXe siècles. L'église fut détruite en grande partie pendant les guerres de religions. Sa façade à arcatures est caractéristique de l'art roman de la région. Elle est divisée verticalement par 4 colonnes qui supportent des têtes de lion en buste et horizontalement en 3 niveaux d'élévation séparés par des corniches soutenues par des modillons sculptés. L'un des modillons représente une tête de chèvre (ou de bouc) avec des cornes... Le mur pignon (de forme triangulaire) au sommet de la façade présente une surface plane décorée d'un cordon sculpté formant un arc en mitre soutenu par trois têtes. Au-dessus de la porte d'entrée, dans un espace en demi cintre appelé tympan, on peut voir un des rares tympans sculptés en Angoumois. On y voit le Christ bénissant d'une main et de l'autre semble tenir le globe du monde. Le christ n'est pas inscrit dans une mandorle ou une gloire mais ici dans un large cercle sur lequel il est assis. Image assez fréquente du ciel dans les miniatures de la même époque. Deux anges s'avancent vers lui, les mains ouvertes dans un geste d'adoration. Tout rappelle les faux tympans de la cathédrale et les tympans de l'église abbatiale de Saint Amant-de-Boixe. Le clocher accolé sur le côté nord évoque une tour de guet permettant de surveiller les alentours. Classée Monument Historique en 1913.

'histoire de la commune fut marquée par le séjour de Calvin en 1533. Traqué de toutes parts, fuyant sous un nom d'emprunt, il trouva asile auprès du curé de Claix, Louis du Tillet, dont il avait été le précepteur et qui avait embrassé sa nouvelle doctrine. L'église du XIIème siècle, fréquentée par Calvin, existe toujours. Dédiée à Saint-Christophe, son architecture de style roman reste sobre. L'église Saint-Christophe romane du XIIème siècle a été classée monument historique le 20 octobre 1920. Ouverture sur demande pour les groupes à : mairie@claix16. Fr Travaux en 2020.

C'est l'une des plus intéressantes abbatiales de la région. Elle présente un vaste ensemble aujourd'hui composé de vestiges, plus ou moins importants, de l'église abbatiale, des galeries de cloitre, de la salle capitulaire, et d'un vaste parc accolé à l'ancien logis de l'abbé. Elle fut fondée au XIIe siècle sur un terrain formant dans le marais une île appelée « la coronnelle » qui a donné son nom à La Couronne. La communauté des chanoines réguliers de Saint-Augustin s'y établit et prospéra jusqu'au XIVe siècle. Elle se releva des pillages et des destructions subies pendant les guerres de Cent Ans et de Religion. Elle fut ensuite réformée en 1631 par l'abbé de Chancelade en Périgord, Alain de Solminihiac avant d'être placée sous l'obédience de la congrégation de Sainte-Geneviève. A la Révolution, elle servit de carrière de pierres avant d'être classée Monument Historique en 1904.

Il existait 2 églises à La Couronne, l'une abbatiale, l'autre paroissiale. L'église Saint-Jean Baptiste a précédé la construction de l'abbaye Notre-Dame de La Couronne toute proche.