Reconnaîtrez-vous le roi des animaux dans les sculptures sans tête qui ornent sa façade ? Motif qui n'est pas sans rappeler ceux de Nieul-Les-Saintes et Saint-Sulpice d'Arnoult. L'ornementation du portail, à base de palmettes et de feuillages s'inscrit dans la continuité du chevet de Saint-Eutrope de Saintes, de même, que le décor des quatre chapiteaux sur les colonnes des travées occidentales de la nef : hommes aux prises avec des serpents, décor végétal de grandes feuilles et de grandes palmettes. Si l'église est fermée, vous pouvez demander la clé à la mairie.

Il y a comme un air de triomphe dans la façade du 12ème siècle ! En effet, la structure tripartite sur deux niveaux n'est pas sans rappeler un arc romain. La profusion et la diversité de la décoration, l'élégance des modelés, font du premier registre une oeuvre artistique et architecturale de premier plan. Malgré les outrages du temps, la figure du Christ se dessine encore sur l'une des voussures du portail. Une fine corniche, délicatement travaillée, sépare le rez-de-chaussée du second registre, dont la baie centrale donne à voir la parabole des Vierges Sages et des Vierges Folles. Colonnes et colonnettes, chapiteaux et bases sont richement décorés de motifs très différents et finement exécutés. Au-dessus, une corniche ornée de rinceaux et de feuillages s'appuie sur des modillons très ouvragés. De multiples remaniements du 12ème au 17ème siècle se lisent dans l'architecture de l'édifice jusque dans le clocher, jamais terminé et qui reçut une toiture en carène de bateau renversée. Ouverte tous les jours

Prenez le temps d'observer les 45 petits personnages qui jouent de la musique et qui dansent sur la grande voussure du portail ! Ce programme qui illustrerait une fête villageoise, témoigne des instruments de musique en usage à cette époque. De beaux chapiteaux ornent également les pieds droits du portail du 13ème siècle. Au-dessus de celui-ci, deux lions en relief se font face et tiennent sous leurs griffes des personnages allongés. L'abside demi-circulaire, voûtée en cul-de-four, est éclairée, quant à elle, par cinq fenêtres romanes à colonnettes. Le clocher, véritable tour octogonale est percée de fenêtres en plein-cintre. A l'intérieur, la magnifique coupole nervée recouvre la croisée du transept. Ouverte du 01/04 au 30/10. Si l'église est fermée, vous pouvez demander la clé à la mairie.

Église du XIe et fin du XIXe siècle.

L'église Sainte-Madeleine ; XIIe et XIX siècles

On trouve la première trace de l'église en 1157, dans une bulle du Pape Adrien IV "L'église des Essards et toute la Seigneurie". Cette église, dédiée à St Nicolas, était sur le prieuré de Montierneuf de Poitiers.

Placez-vous à son chevet et laissez-le vous raconter une belle page de sculpture! Le profond chevet à sept pans constitue la partie la plus remarquable, tant par son architecture que son ornementation.

On repère une église à son clocher, la formule trouve ici tout son sens ! L'édifice possède un spectaculaire clocher du 12ème siècle, l'un des mieux conservés et des plus élégants de la Saintonge.

L'église Saint-Romain, située sur la commune de Saint-Romain-de-Benet, est un édifice d'aspect assez atypique est issu de plusieurs campagnes de reconstructions, qui s'étalèrent sur près de huit siècles.

Fondée en 1136 par Geoffroy de Lauroux grâce à un don de Guillaume X, duc d'Aquitaine, l'abbaye de Sablonceaux fut un haut lieu de prière des chanoines réguliers de saint Augustin pendant six siècles.

L'Eglise de Nancras est un des édifices gothiques les plus homogènes de la Saintonge.

La singulière église de Meursac vous réserve une surprise souterraine... Avant de la découvrir, prenez le temps d'observer la façade romane particulièrement originale. Au-delà du rez-de-chaussée percé d'un grand portail entièrement refait, l'étage est rythmé par des colonnettes ouvragées, ornées de cannelures en chevrons ou petits caissons et de torsades. La baie centrale en plein cintre est encadrée d'arcades aveugles. Entrez ensuite dans l'église où la nef romane se découvre au fil de quatre travées couvertes en anse de panier. Si vous êtes devant le choeur, cela signifie que la surprise est proche. Empruntez alors l'escalier en pierre en colimaçon. Il vous amènera sous le chevet où une crypte a été creusée dans la roche. Surprenant, n'est-ce pas ? Agrandie au 5ème siècle, elle a longtemps servi d'ossuaire. Plusieurs chapiteaux de belle facture y sont conservés : un homme tirant les langues de deux lions et un empilement de lions et d'oiseaux. Ouverte tous les jours

Le flanc sud de cet édifice gothique est rythmé d'une belle succession de volumes.

La construction de l'édifice remonte au XIIe siècle.

Tout comme à Pont L'Abbé-d'Arnoult, la mojhette est la reine ! Ce n'est pas la Confrérie de la mojhette qui vous dira le contraire... L'église est située dans un village surplombant les marais de l'Arnoult.

Datés de la seconde moitié du 1er siècle, les thermes auraient été construits dans une deuxième phase d'extension du tissu urbain de la ville antique. Les vestiges dégagés permettent de reconnaître en partie le secteur du bain chaud (caldarium), bordé par un mur de soutènement présentant des niches. Accès libre.

Du romain au roman, il n'y a ici qu'un pas et pas seulement dans le texte ! Cette église tient une place à part dans le paysage roman saintongeais car elle est édifiée sur les vestiges d'une villa gallo-romaine.

Véritable cabinet de curiosité, cet ancien hôtel particulier regorge d'objets en tout genre. Un «retour de voyages», une arbalète à grenouilles, les dernières pantoufles de Louis XVI et bien des surprises vous attendent dans cette maison.

Exceptionnelle à plus d'un titre, l'église appartenait à un prieuré placé sous la dépendance de l'abbaye auvergnate de la Chaise-Dieu. En quoi est-elle exceptionnelle, vous direz-vous ?

Le premier édifice médiéval a été remplacé par une église classique au 17e siècle. En mauvais état au début du 19e siècle, la voûte s'écroule après 1836 : nouveau projet (architecture néo-classique inspirée de Notre-Dame de Lorette à Paris) . Décor intérieur datant de la fin du 19e siècle (1889-1893) . Accès libre de 9h à 19h.